Une collection de robes d’avocat sur mesure
Notre atelier vous invite à découvrir sa collection de robes d’avocat en sélectionnant parmi nos quatre modèles de costumes d’audience: La Microfibre, La Classique , La Mérino, et La Cachemire. Quel que soit le type de tissu choisi, notre atelier vous garantie une confection sur mesure et des finitions soignées pour faire de votre robe un costume d’exception.
Robe d’avocat La Microfibre, robuste et fonctionnelle
Que vous utilisiez votre toge de façon quotidienne ou occasionnelle, notre robe d’avocat La Microfibre est le costume idéal pour vous accompagner lors de vos plaidoiries. Ne vous fiez pas à son prix particulièrement attractif: cette robe au tissu sombre et fluide a de l’allure! Robuste, elle l’est assurément grâce à son étoffe entièrement constituée de fines fibres synthétiques. Moins froissable que les toges contenant de la laine, La Microfibre retrouve aussi rapidement sa forme après avoir été dépliée d’un sac ou d’un cabas. Pour vous assurer un port agréable durant l’exercice parfois stressant de la plaidoirie, nous avons sélectionné un tissu conservant moins la chaleur que les tissus synthétiques habituels. Ce modèle d’entrée de gamme vous surprendra non seulement par son excellent rapport qualité-prix, mais également par l’apparence irréprochable qu’il vous assure en audience.
Robe d’avocat La Classique, indispensable et intemporelle
La Classique ne pourrait mieux porter son nom! Ce modèle de robe reste la toge de choix pour des générations de jeunes avocats, au moins lors de leur début dans la profession. Et avec raison! Cette toge intemporelle vous propose le meilleur du synthétique et de la laine pour un résultat impeccable et un confort optimal. Son tissu équilibré allie résistance du polyester et respirabilité de la laine pour être certain de faire le bon choix. Pliée convenablement dans un cabas, elle saura reprendre sa forme naturelle après avoir été posée quelques instants sur un cintre. En ce qui concerne l’aspect de ce tissu d’un noir d’encre, la laine apporte indéniablement une touche d’élégance et de légèreté aux reflets de cette robe. Sans doute possible, La Classique sera encore longtemps plébiscitée par les avocats jeunes ou chevronnés pour ses qualités éprouvées.
Robe d’avocat La Mérinos, élégante et légère
Si le confort et l’apparence de votre toge vous tiennent à cœur, La Mérinos est la robe d’avocat toute désignée. Oubliez la chaleur des salles d’audience, l’inconfort qu’un tissu lourd ajoute à un exercice déjà exigeant physiquement et intellectuellement. La fibre de laine de Mérinos d’Australie est si fine -votre robe si légère- qu’elle se fait oublier. Votre esprit est libre de se concentrer entièrement sur le raisonnement juridique développé pour votre plaidoirie. Et pour ce qui est de l’élégance, la finesse de son tissu super 120’s vous apporte toutes les garanties afin que vous n’ayez pas à y penser. Un tissu d’exception mérite un soin particulier afin de préserver son éclat. Privilégiez un transport en housse et posez votre toge sur cintre après utilisation. Elle vous rendra ces marques d’attention en préservant ses nombreuses qualités sur la durée.
Robe d’avocat La Cachemire, soyeuse et lumineuse
L’apparence fait-elle la différence? Si vous demandiez à La Cachemire, la question ne fait pas de doute. Et aux esprits trop occupés par le fond, elle rappellerait ces dossiers solides pourtant perdus pour vice de forme. D’ailleurs, qu’importe notre opinion sur le sujet dès lors qu’il s’agit d’emporter l’adhésion d’un juge qui y est potentiellement sensible! En somme, il y va dans un prétoire comme dans la vie: notre seul pouvoir sur ceux qui portent de l’importance à l’apparence est de la soignée! Triste? Pas si l’on considère que La Cachemire offre une tissu de prestige à un prix enfin raisonnable. D’une finesse inégalée, la fibre de poils de chèvres cachemire donne à cette robe son chatoiement caractéristique et cette légèreté toujours appréciable au moment de commencer sa plaidoirie.
La qualité comme serment
Considérez-vous votre robe d’avocat comme un simple outil de travail qui se doit d’être fonctionnel avant tout? Un habit de lumière indispensable à votre rôle de représentation? Pour notre atelier de couturiers au service exclusif des avocats, votre costume d’audience est bien plus que cela. Conscients de la portée de chaque symbole cousu patiemment sur votre toge, c’est dans le plus strict respect de la tradition que nous confectionnons chaque jour vos costumes d’audience modernes, élégants et fonctionnels.
Le respect de la tradition
Votre robe d’avocat représente davantage qu’un simple outil de travail occasionnel ou quotidien. Contrairement à votre smartphone, c’est également le résultat d’un héritage. La robe d’avocat s’est mue au fil du temps, au gré du rôle de l’avocat dans l’histoire de la France. Aujourd’hui encore, par chaque création, notre atelier se passionne à en restituer chaque symbole, fruit d’une histoire riche et toujours en cours d’écriture
Des origines religieuses qui se rappellent à nous
La robe d’avocat moderne trouve ses origines à une époque où le savoir -et par extension l’exercice de la justice- était l’apanage des ecclésiastiques, gardiens de précieux ouvrages de droit canonique conservés au sein de leurs fabuleuses bibliothèques monastiques. La laïcisation du pouvoir judiciaire -et de ses acteurs- s’est imposée au fil des siècles à mesure que le pouvoir monarchique s’affirmait et intégrait la justice dans la sphère régalienne. Si cette corrélation entre justice et religion nous semble aujourd’hui lointaine, elle se rappelle à l’œil avisé des habitués du prétoire. Du nombre de boutons arborant votre costumes d’audience – 33 en référence à l’âge du christ à sa mort- à la traine imperceptiblement présente à l’intérieur de chaque toge, de nombreux détails portent les symboles de ce passé intriqué. La période révolutionnaire elle-même, particulièrement efficace dans son œuvre d’effacement des symboles du passé, n’a pu faire disparaître ce qui ressemble toujours -de près ou de loin- à une soutane! Alors que beaucoup conjuguaient au passé tout rapprochement entre robe d’avocat et identité religieuse, voilà qu’un débat sur le droit d’une avocate de confession musulmane à se coiffer de la toque -héritage ecclésiastique s’il en est- lors de ses audiences venait tester les limites de notre imaginaire. On applaudie! On s’indigne! On s’interpelle! Se jouant de nos passions, la robe d’avocat continue d’écrire son histoire et nous rappelle qu’elle ne sera jamais un vêtement comme les autres.
La robe d’avocat, entre différentiation et assimilation
L’aspect caractéristique de la robe d’avocat a plusieurs fois servi de vecteur de différentiation des avocats à l’égard d’un autre groupe. Durant le 17 siècle, sa couleur noire servait notamment à souligner la distinction des avocats avec les magistrats et leur indépendance à leur égard. elle marque également la différence avec les autre citoyens de la cité. Cette nécessaire distinction visuelle d’avec le citoyen lambda s’explique par les pouvoirs particuliers exercés par l’avocat, notamment lors de la plaidoirie. Dans cette circonstance, le plaideur vêtu de sa robe peut peut en effet explorer des espaces situés aux confins des de la liberté d’expression. Des espaces qui -s’ils étaient visités par d’autres ou dans d’autres circonstances – caractériseraient la diffamation, l’injure ou l’outrage. Une distinction visuelle est donc bien légitime pour encadrer l’espace et le temps où s’exerce cette liberté d’expression exceptionnelle. Reflet du pouvoir attaché à la robe – et des risques inhérents à son abus- le droit positif puni le port de la robe par ceux n’ayant pas prêté serment (voir article 433-14 du Code pénal).
Dans d’autres circonstances, l’uniformité de la robe d’avocat permet au contraire d’effacer les différences, entre confrères notamment, afin de laisser toute sa place au droit le temps du procès. Cette fonction égalitaire de la toge ne souffre que de rares aménagements tels que le port de la légion d’honneur et des médailles d’anciens combattants. Si l’apparence du costume d’audience est désormais codifiée par le droit et ne laisse pas de place à la personnalisation, beaucoup d’avocats personnalisent l’intérieur de leur robe en sélectionnant une doublure de leur choix. L’intérieur de la toge, dernier espace de liberté pour l’avocat qui la porte?
Vers un costume d’audience moderne et fonctionnel
La robe d’avocat moderne: élégante et fonctionnelle
Si l’apparence de votre toge n’a pas changée depuis sa réglementation par la loi du 31 décembre 1971, les usages ont quant à eux su évolués. La longueur de la robe notamment, depuis des siècles, s’est largement émancipée du carcan des convenances. Reconnaissons-le sans détour, le consensus de la règle « mi-mollet » a fait long-feu. Perdant de sa vigueur avec le temps, cet usage laisse désormais la place à la préférence de chacun. L’occasion bienvenue d’adapter la longueur de votre costume à votre morphologie, en allongeant ou raccourcissant votre toge de quelques centimètres sans risquer le report d’audience.
Des toges aux tissus plus confortables
Les costumiers ont également répondu à la demande de tissus plus fonctionnels, sans sacrifier l’élégance. Et si l’on croise encore l’équivalent du costume en alpagas aussi chatoyant que froissable au moindre pli, la tendance est désormais à l’élégance sobre d’une robe avant tout robuste et légère. L’épaisseur des tissus, mesurée en gramme par mètre carré, s’est ainsi légèrement réduite pour assurer plus de confort lors de plaidoiries qui font augmenter le rythme cardiaque et la température corporelle des plaideurs.
La Robe d’avocat en Q&R
L’habit que porte un avocat pour plaider en audience s’appelle robe d’avocat ou toge d’avocat. Ce long vêtemen de couleur noire est accompagné d’une épitoge portée sur l’épaule gauche et d’un rabat attaché au niveau du col.
Une robe d’avocat se choisit en tenant compte de son confort et de son élégance. Un tissu en laine conserve moins la chaleur qu’un tissu en polyester et est donc plus confortable. Pour l’élégance, on prend en compte la finesse de la fibre de laine du tissu de la toge, comme pour un costume traditionnel. Il est toutefois recommandé de ne pas choisir un tissu à la fibre trop fine ou un tissu au grammage trop léger pour éviter que le costume d’audience ne se froisse trop facilement.
Les avocats portent une robe noire en référence à l’origine ecclésiastique de leur profession. Au Moyen-Age, le rôle d’avocat était en effet dévolu aux religieux, seuls détenteur du savoir. Bien que la profession se soit laïcisée au cours des siècles, les avocats portent encore cette robe noire, héritage de leur identité passée.
Une des hypothèses est que les avocats Parisiens ne portent plus l’hermine après qu’ils l’aient arrachée en signe de contestation à l’exécution de Malesherbes, avocat de Louis XVI durant son procès. Ce geste visait à souligner l’indépendance et la distanciation de l’avocat avec la cause qu’il défend lorsqu’il représente son client.